10 évidences que les informaticiens doivent accepter


Les temps changent en informatique. Notre confrère américain InfoWorld liste les dix nouvelles vérités dont les équipes informatiques vont devoir tenir compte afin de réussir leurs missions.
1 - Le « Bring Your Own Device » se développeraquoi qu'en pense le service informatique.

2 - Le service informatique a perdu le contrôle de la technologie et de la manière dont l'entreprise l'utilise. L'époque de la dictature des méthodes et des machines est terminée.  Il faut désormais que la DSI développe un pouvoir d'influence et de guide afin que le business fasse les meilleurs choix.

3 - Il y aura toujours des pannes informatiques. Ce sera d'autant plus vrai que les budgets ne sont pas à la hauteur.

4 - Les systèmes informatiques ne seront jamais 100% conformes aux réglementations. Les règlements et les lois changent trop rapidement dans certains secteurs, et la mise à niveau nécessite des investissements coûteux.

5 - Le cloud computing ne résoudra pas tous les problèmes. Les problèmes de perte de données, de sécurité, de panne informatique continueront à causer des maux de tête aux informaticiens. Ils auront d'ailleurs encore moins de contrôle sur le tout.

6- Les services informatiques ne sont pas prêts d'être traités avec plus d'équité lorsqu'il s'agit d'outsourcing ou de réduction d'effectif. Le seul moyen de bénéficier de l'outsourcing c'est de s'intégrer le plus possible avec les prestataires. Les personnels seront toujours disponibles mais plus dans les locaux.

7 - Votre réseau a déjà été victime d'une brèche et d'une installation de malware.

8 - Les secrets de votre entreprise sont sous la menace de tweeter. Les employés de votre entreprise utilisent les réseaux sociaux que l'informatique le veuille ou pas. Or, si les gens ont appris à ne pas cliquer sur n'importe quoi dans un email, ils n'hésitent pas à cliquer sur un lien à l'intérieur d'un tweet. Résultat, des infections de malware arrivent par ce biais très facilement.

9 - Les utilisateurs n'arriveront jamais à se débrouiller tout seuls lorsqu'ils ont un problème. Le help desk sera toujours indispensable, avec une prise de main à distance des postes de travail.

10 - Les informaticiens ne recevront jamais le respect qu'ils méritent. Qu'importe que vous travaillez énormément et que ce que vous faites soit vital pour l'entreprise, vous n'aurez pas beaucoup de considération en dehors de l'équipe informatique. Le seul moyen de sortir de cette frustration ? Trouver un cas où un petit peu d'informatique apporte énormément de valeur. Personne ne pourra plus vous critiquer.

Des ultrasons pour contrôler Windows 8 par les gestes


Une société norvégienne a mis au point une technologie de reconnaissance de mouvements basée sur les ultrasons. Elle vient de démontrer son procédé pour contrôler Windows 8 sur un PC portable.
Crédit Photo: D.RElliptic Labs a mis au point une technologie de capture de mouvement sans contact permettant à des personnes de contrôler un PC en agitant les mains en face de l'écran. La technologie repose sur les ultrasons. Ils sont émis par des enceintes et reviennent vers des micros, qui se situent tout autour de l'écran pour suivre les mouvements des mains de l'utilisateur. Ce système est similaire à la façon dont un sonar détecte des objets.

Les mouvements sont ensuite interprétés par le logiciel créé par Elliptic pour contrôler le PC. Le responsable technique de la société norvégienne, Haakon Bryhni, précise que les haut-parleurs sont dédiés à la solution de reconnaissance de geste, alors que les microphones peuvent être utilisés normalement. Il préconise l'utilisation de 8 microphones et 6 haut-parleurs, mais la technique marche aussi avec moins d'éléments.

Un orientation vers Windows 8


Si la technologie peut être intégrée au sein des smartphones, tablettes, Elliptic a décidé de se concentrer sur Windows 8 pour les PC portable. Haakon Bryhni explique, « avec son interface qui se rapproche de celle des tablettes, mettre une dose de tactile semblait naturelle ». Les utilisateurs pourront donc se passer du clavier et de la souris de l'ordinateur portable. Une vidéo de démonstration montre comment ils peuvent faire défiler de haut en bas, accéder aux menus ou lancer des applications.

Elliptic n'est pas la seule entreprise qui développe une technologie de reconnaissance des gestes. Cependant les solutions concurrentes reposent sur l'utilisation de caméras pour détecter les mouvements. Haakon Bryhni estime que les ultrasons sont moins coûteux (l'intégration de la fonction tactile augmente fortement le prix d'un PC portable), moins gourmands en énergie et plus propre pour les écrans. Toujours sur les prix, le coût d'intégration de la technologie Elliptic représente 1 à 3% du prix total du PC portable. Pour améliorer l'adoption de la solution, l'éditeur a publié un SDK et un kit de démarrage, qui se fixe sur un PC portable standard.  Il faudra néanmoins attendre un petit peu pour que les portables intègrent nativement ce procédé. Plusieurs constructeurs sont en phase d'évaluation et les premiers produits ne devraient sortir que l'année prochaine.

IBM industrialise les puces nanophotoniques


Big Blue a démontré qu'il est possible de construire un circuit optique sur des processeurs en silicium en utilisant des méthodes de fabrication existantes. Cette avancée pourrait préparer le terrain pour des ordinateurs plus rapides et moins chers.
Crédit Photo: D.RIBM a fait un pas de plus dans la recherche sur les puces photoniques. La firme d'Armonk a présenté ce qu'elle dénomme le silicium nanophotonique. Cette découverte devrait simplifier et améliorer la conception des équipements de réseaux optique. De la même manière que les circuits intégrés sont un moyen de regrouper des milliards de transistor au sein des microprocesseurs, le silicium photonique pourrait optimiser le nombre de composants optiques.

Les chercheurs vont discuter de leur travail à la conférence IEEE International Electron Devices Meeting qui se déroule cette semaine à San Francisco. Ils expliqueront comment IBM est parvenue à construire des modulateurs optiques et des photodétecteurs sur une seule puce de silicium, en utilisant des techniques connues de gravure en 90 nanomètres. Une première dans l'industrie. Avec cette découverte, il sera possible de créer un émetteur-récepteur WDM (Wavelength Division Multiplexing), capable d'échanger des données à un débit allant jusqu'à 25 Gbt/s. Avec ce procédé de fabrication, il sera théoriquement possible d'élaborer une seule puce capable de communiquer des données à 1 Tbt/s ou plus.
Une intégration plus dense

« Cela fait 10 ans que les chercheurs d'IBM travaillent sur cette technologie », souligne Solomon Assefa, un scientifique du laboratoire d'IBM Research. Il rappelle que cette innovation dans la conception a vu le jour en 2010, mais les récentes découvertes se concentrent sur l'industrialisation de la création des composants optiques. Aujourd'hui, les composants de réseaux optiques sont assemblés avec des éléments distincts de silicium et de photoniques. « Placer toutes les fonctionnalités sur une seule puce permettrait d'économiser de l'argent, en s'appuyant sur les standards de fabrication de l'industrie micro-électronique », explique le chercheur. Il ajoute, « le silicium procure une intégration plus dense. Au lieu d'avoir juste une voie, vous pouvez en avoir 50. Sur une seule puce, vous pourriez donc avoir une énorme quantité de bande passante ».

Ces travaux peuvent trouver différentes applications et pas uniquement pour les équipements de réseaux optiques. Au sein des ordinateurs, les échanges de données seraient accélérer en remplaçant des bus électroniques actuels. Idem pour les supercalculateurs où la bande passante est limitée et coûteuse pour l'échange de données entre le processeur et la mémoire.

16 Go de disponible seulement pour la Surface RT 32 Go


Les 32 Go de stockage annoncés pour la tablette Surface RT de Microsoft tournant sous Windows RT sont trompeurs. En effet, la quantité réelle de mémoire disponible dans le modèle 32 Go vendu à 489 euros est plus proche de 16 Go.
Grâce à son connecteur d'extension, la Surface RT peut accroitre son espace de stockage considérablement réduit par Windows RT et ses applications.Une nouvelle FAQ publiée par Microsoft précise exactement les quantités de stockage utilisables dans la tablette Surface RT et explique pourquoi seulement 16 Go sont disponibles pour l'utilisateur. Pris ensemble, le système d'exploitation Windows RT, la preview de Microsoft Office et d'autres applications intégrées occupent environ 8 Go de l'espace mémoire auxquels il faut ajouter 5 autres Go réservés aux outils de récupération de Windows. Reste en plus 3 Go de stockage, non visibles, mais bien là. En effet, l'Explorateur de fichiers de Windows calcule la capacité en binaire où 1 Go équivaut à 1 073 741 824 octets. Or, la capacité annoncée est calculée en décimale, où 1 Go équivaut à 1 milliard d'octets. La différence dans le formatage signifie qu'il y a au final moins de giga-octets, comme le montre l'Explorateur de fichiers. Si bien que la version 32 Go laisse 16 Go utilisables. Quant à la version 64 Go de Surface, la même quantité de stockage est mobilisée par le système et les outils, et après formatage, la capacité réelle tombe à 46 Go.
La capacité des tablettes concurrentes

D'une façon générale, pratiquement tous les appareils informatiques du marché affichent des capacités de stockage supérieures à la quantité de mémoire réellement disponible, du fait notamment de contraintes liées au système d'exploitation, aux logiciels préchargés et à des modes de calcul différents.

Mais, même en prenant ces contraintes en compte, la différence entre la capacité de stockage annoncée de la tablette Surface RT, et la capacité réelle est bien supérieure à ce que l'on constate sur d'autres terminaux mobiles. Par exemple, au déballage, l'iPad 32 Go d'Apple offre environ 28 Go d'espace de stockage et iOS mobilise 2,5 Go, et la tablette 16 Go Nexus 7 laisse un peu plus de 13 Go aux utilisateurs.
Jusqu'à 64 Go supplémentaires grâce à la MicroSD

Les utilisateurs de Surface peuvent gagner un peu d'espace en désinstallant quelques applications fournies avec la tablette. Surface comporte aussi un connecteur pour carte MicroSD permettant d'ajouter jusqu'à 64 Go supplémentaires, et elle est dotée d'un port USB qui reconnait les disques durs externes et les lecteurs à mémoire flash. Enfin, le service SkyDrive de Microsoft est également intégré avec le système d'exploitation, et offre 7 Go de stockage gratuit en ligne. Mais aucune de ces méthodes ne permet d'installer d'autres applications. Pour cela, il faut une tablette avec davantage de capacité de stockage.

Les utilisateurs de Microsoft auraient le droit d'être mécontents et de se plaindre. Mais d'une certaine manière, tous les constructeurs exagèrent un peu quand ils mettent en avant les capacités de stockage de leurs produits. Microsoft s'est un peu rattrapé en expliquant clairement comment était répartie la mémoire sur sa tablette et quelle était finalement la capacité de stockage réelle. Mais ce serait beaucoup mieux pour les utilisateurs si les entreprises rendaient d'emblée cette lecture claire pour tous, au lieu de masquer ces informations dans des lignes en petits caractères ou dans une FAQ séparée.

Avec Surface RT, Microsoft pourrait préparer le terrain pour ses partenaires



Avec Surface RT, Microsoft pourrait préparer le terrain pour ses partenairesSelon les analystes, Microsoft se sert de sa tablette Surface pour préparer le terrain pour ses partenaires, Lenovo et Samsung notamment.
En assistant au lent démarrage des ventes de tablette Surface RT de Microsoft, les analystes du marché IT se sont demandés si Microsoft voulait vraiment réussir le lancement de son nouveau dispositif. Certains ont étonnemment avancé que la firme de Redmont ne pouvait pas se permettre d'afficher des ventes records pour sa tablette Windows RT ou Windows 8 et devancer ou entamer les ventes de ses principaux partenaires, Lenovo, Samsung et d'autres, qui proposent aussi des tablettes tournant sous Windows... D'autant que ces partenaires doivent s'acquitter d'un coût de licence auprès de Microsoft pour faire tourner son système d'exploitation sur leurs produits.

« J'ai toujours pensé que le but de Microsoft n'était pas de devenir un fabricant de tablettes majeur, mais plutôt de se servir de Surface comme un poisson pilote pour tirer le marché des tablettes sous Windows 8 », a déclaré Jack Gold, analyste chez J. Gold Associates. « Microsoft veut vendre suffisamment de terminaux pour amener les gens à s'intéresser à Windows 8, puis essentiellement transférer le marché aux équipementiers informatiques (OEM) », a ajouté l'analyste. « C'est exactement la même stratégie appliquée par Google pour les téléphones et les tablettes Android ».
Les vrais recettes proviennent du logiciel

Jack Gold et d'autres analystes estiment en effet que les véritables recettes de Microsoft et de Google ne viennent pas du matériel, et en l'occurrence des tablettes Surface ou Nexus 7, mais des ventes d'applications et de services réalisées sur Windows Store ou Google Play. « Les modestes ventes de Surface sont peut-être à l'avantage de Microsoft qui montre ainsi aux fabricants que les tablettes Windows 8 ont un pied dans le marché et constituent en quelque sorte une base à partir de laquelle il est possible d'établir un marché plus large », a déclaré Jack Gold.

Même si Ryan Reith, analyste chez IDC, estime pour sa part que Microsoft pourrait se permettre de bien vendre sa tablette Surface quitte à dépasser les produits sous Windows 8 de ses partenaires, il est en grande partie d'accord avec l'analyse de Jack Gold. « Compte tenu de la distribution limitée de surface RT, il paraît peu probable qu'elle atteigne des ventes records », a déclaré Ryan Reith. « Microsoft aurait pu inonder tous ses canaux de distribution avec ses tablettes si l'entreprise avait voulu atteindre un volume important, mais ce n'est pas le cas. Microsoft a plutôt l'air de dire aux OEM « voilà ce que nous aimerions vous voir développer » et donne une idée de l'exposition de la plate-forme, » a-t-il ajouté. « Fondamentalement, Surface est un pilote qui sert à montrer aux fabricants l'intérêt de produire des tablettes sous Windows 8. »

Elargir la distribution de Surface

Selon certaines informations publiées la semaine dernière, Microsoft serait prête à fournir des tablettes Surface à des distributeurs, au-delà de ses 31 boutiques et des 34 magasins mis en place pour les fêtes de fin d'année. Plusieurs sources dans l'industrie laissent entendre que l'entreprise de Redmont pourrait faire une annonce officielle en ce début de semaine, en justifiant cet élargissement des points de distribution par la stagnation des ventes de Surface. En France, par exemple, GroBill.com a déjà commencé à vendre la tablette Surface RT à un tarif proche de celui de la boutique en ligne de Microsoft.

Test Google Nexus 7 : la bonne surprise de cette fin d'année

Test Google Nexus 7 : la bonne surprise de cette fin d'année

Si Google semble aujourd'hui tirer le meilleur parti de la Nexus 7, la tablette est fabriquée par Asus. Bonne surprise, le géant taïwanais a créé une des deux meilleures tablettes Android à ce jour.
 Fabriquée par Asus pour Google, la tablette Nexus 7 est aujourd'hui disponible avec 16 ou 32 Go de mémoire flash sans possibilité d'extension. Nous avons testé la version 16 Go animée par Android 4.2.1, une mise à jour qui vient d'être proposée aux utilisateurs de la tablette de Google (voir encadré).  Accusant un poids de 340 grammes sur la balance, la Nexus 7 est légèrement plus petite qu'un livre. La tablette est facile à prendre en main, même avec une seule main ce qui est impossible avec un iPad ou une Galaxy Tab 10 pouces. Ces dernières sont en effet beaucoup trop lourdes. Le design est sobre et tranche suffisamment avec celui de l'iPad pour revendiquer sa propre identité. On note l'absence de bouton physique, comme sur les smartphones Android, au profit de  3 touches tactiles pour revenir en arrière, afficher le bureau principal ou lister les applications actives. Le dos du terminal est composé d'une texture caoutchoutée, semblable à du cuir,  avec de petits points perforés. Le résultat est à la fois très agréable au toucher et empêche les doigts de glisser.
Mise à jour Android sans délai

Le Nexus 7 est un des premiers terminaux Android livrés avec Google Android 4.2. Cet OS est une évolution du précédent système d'exploitation, pas de grande révolution donc, mais des ajustements bienvenus (voir encadré). Architecturé autour d'une puce Nvidia Tegra 3 quatre coeurs à 1,2 GHz épaulée par 1 Go de RAM, le Nexus 7 offre une puissance de feu comparable aux tablettes haut de gamme d'Appel ou de Samsung. Le multitâche fonctionne bien même si on arrive à saturer la plate-forme en empilant les applications en arrière-plan. Certains petits utilitaires bien pratiques permettent heureusement de faire le ménage d'un coup de baguette magique. L'ensemble des applications que nous avons testé ont bien fonctionné avec cette Nexus 7.

Il n'y a pas de modem 3G optionnel sur le Nexus 7, donc pour naviguer sur le web, il est nécessaire d'être dans une zone WiFi ou de se connecter à un smartphone. Le terminal  Nexus 7 possède un capteur photo 1,2 mégapixel capable d'enregistrer des vidéos en 720p. La qualité de la vidéo est moyenne, mais parfaitement suffisante pour des appels Skype, mais pas assez bonne pour enregistrer des présentations ou des événements. Un dernier mot sur l'autonomie. La batterie d'une puissance de 16 Wh (16,7 Wh pour l'iPad mini) permet de surfer pendant 6 heures et de regarder des vidéos (sans WiFi) pendant la même durée.



Très attendue à la sortie, cette petite tablette est finalement une des très bonnes surprises de cette fin d'année et cerise sur le gâteau, il n'est pas nécessaire d'attendre la certification des partenaires pour bénéficier des dernières mises à jour de Google Android.


Dimensions : 198,5 x 120 x 10,5 mm, 340 g
Affichage : 800 x 1280 pixels, 7,6 pouces dalle LCD IPS
OS : Android 4.2
Processeur: Nvidia Tegra 3 quad-core 1,2 GHz, 1 Go de RAM
Stockage: 16 Go
Connecteur : micro USB
Prix: 199 €

Giada annonce deux desktops Android compacts sur puces ARM


Le fabricant chinois Giada a annoncé la sortie des Q10 et Q11, deux mini-PC équipés de processeurs ARM  et tournant sous Android 4.0 qui devraient être présentés début janvier lors du CES de Las Vegas.  

Le chinois Giada est spécialisé dans la fabrication de PC à taille réduite, comme, ici, le D2305 Series. Crédit: D.R


Giada, une société chinoise connue pour fabriquer des PC à taille réduite, a annoncé la sortie de deux ordinateurs de bureau à taille réduite basés sur processeurs ARM qui seront bientôt livrés avec Android 4.0 (Ice Cream Sandwich). Les Q10 et Q11 sont deux desktops très compacts de 7,48 x 5,87 x 1 pouces qui, lorsqu'ils sont positionnés verticalement, ne prennent pas plus de place qu'un routeur classique. Ces deux machines sont animées par un  processeur ARM Allwins A10, cadencé à 1 GHz, et une puce graphique Mali-400 MP4. Leurs connecteurs d'entrées/sorties comprennent cinq ports USB 2.0 (quatre à l'arrière, un à l'avant), des ports VGA et HDMI, un lecteur de carte SD/MMC, une prise RJ45, un connecteur Fast Ethernet et le support des protocoles Wi-Fi et Bluetooth.

Ces deux unités possèdent 1 Go de mémoire DDR3. Toutefois, le Q11 dispose de 8 Go de stockage NAND Flash, tandis que le Q10 en possède seulement 4 Go. Le Q11 contient  également une batterie rechargeable qui permet de le déconnecter et de le déplacer vers un autre lieu sans l'arrêter. Cette batterie s'avère également utile lors d'une coupure de courant.

Des versions sous Ubuntu et Bodhi Linux
Si Android ne correspond pas aux envies des utilisateurs, ils pourront se procurer une version d'Ubuntu ou de Bodhi Linux qui tournent aussi sur ces systèmes, selon le site d'informations high-tech Lilliputing. Giada a indiqué que ses ordinateurs de bureau ARM seraient disponibles prochainement. On pense q'ils devraient être présentés le mois prochain au cours du CES de Las Vegas.

Giada n'est pas la seule entreprise intéressée par les ordinateurs de bureau sous Android. La filiale de Google, Motorola, a présenté en septembre un «terminal grand public » uniquement destiné au marché chinois qui a l'apparence d'un PC tout-en-un

L'offre de Motorola, appelée CloudBB, tourne sous Android 2.3.4 (Gingerbread). Elle est basée sur un processeur Freescale i.MX53 (ARM Cortex A8) cadencé à 1GHz. Comme le Q10, cette machine possède 1 Go de RAM et 4 Go de mémoire flash NAND.  Dotée d'un écran tactile de 18 pouces, elle est fournie avec un clavier et une souris sans fil.

Les intentions de Google visant à intégrer Android dans des PC de bureau et portables n'est pas un secret. Au début de l'année, il avait été révélé que le géant de la recherche avait déposé une demande de brevet aux États-Unis pour relier les actions faites à l'écran vers un trackpad, ce qui permettrait aux ordinateurs sans écran tactile d'utiliser Android.